Musicien amateur en 2010, anachronisme ou nécessité ?
Merci à Clément Cabaret, Président de la Fédération Musicale de la Sarthe, pour sa transmission des Actes du colloque national du Congrès de la CMF (Confédération Musicale de France), édités par la FSMA (Fédération des Sociétés de Musique d'Alsace).
Musicien amateur en 2010, anachronisme ou nécessité ?
Document très intéressant dont nous vous proposons, ci-dessous, d'en lire les phrases clés. Nous espérons qu'elles vous donneront l'envie de lire les actes du colloque dans leur ensemble en suivant le lien situé en fin d'article.
Bonne lecture à vous !!!... Actes riches et très intéressants !!!...
(Cliquer sur l'image pour agrandissement)
I. La pratique amateur, acteur engagé dans la vie des territoires
Le regard du sociologue, questions à Vincent Dubois
Sociologue et Professeur en Science Politique, Co-auteur du livre « Les mondes de l’harmonie ». Une enquête sur une pratique musicale amateur aux éditions « la Dispute »
« Les générations nouvelles vont constituer progressivement l'essentiel des effectifs des harmonies, c’est chez elles que l’on trouve les exigences les plus affirmées quant à la qualité technique et au contenu musical »
Regards croisés, voix et instruments, questions à Anne-Marie Jean
Présidente de la Mission Voix Alsace jusqu’en 2010
« Malgré tout, n’y a-t-il pas encore, entre pratique chorale et pratique instrumentale, une frontière assez hermétique ? »
Le binôme majeur, territoires et politiques culturelles,
Le binôme majeur, territoires et politiques culturelles, questions à Guy Dumélie
Vice-Président d’honneur de la Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture
« Progressivement, les sociétés musicales et leur apport associatif deviennent des éléments de la politique culturelle locale »
« C’est ensemble que l’on va travailler à ce que l’investissement, le budget, la ligne culturelle de la commune, soient reconnus comme nécessaires pour la population »
Le milieu associatif créateur de richesses, questions à Pierre-Olivier Laulanné
Vice-Président aux politiques associatives de la COFAC. (Coordination des Fédérations des Associations de Culture et de Communication).
« Les associations culturelles sont légitimement appelées à participer à la construction de l’intérêt général »
II. Le parcours du musicien amateur, entre formation et pratique
La position de l’État, questions à Daniel Véron (1) et Gérard Garcin (2)
(1) Chef du bureau de l’enseignement artistique et des pratiques amateurs, DGCA
(2) Inspecteur au service de l’inspection et de l’évaluation, DGCA
DGCA.( Direction générale de la création artistique, Ministère de la culture et de la communication)
« Une des priorités est l’incitation et l’aide à la formation de l’encadrement »
« Le grand changement c’est d’amener les gens à se parler et à travailler ensemble (…) à connaître l’autre »
Une maison au service des amateurs, questions à Jean-Louis Vicart
Directeur de la MPAA. (Maison des pratiques artistiques en amateur de la Ville de Paris).
« L’amateur est celui qui aime. La preuve en est que, du coup, les amateurs à plein temps sont les professionnels ! »
« La musique, c’est comme l’amour, ça se travaille tous les jours. »
Pour compléter le panorama, quelques données glanées à l’étranger
En Suisse (canton de Fribourg), auprès de Jean‐Claude Kolly
Compositeur, professeur de direction d.orchestre (CH)
En Allemagne (Land du Bade‐Wurtemberg), auprès d’Helmut Steinmann
Administrateur (élu) de la Musikakademie de Staufen (D)
Pour ne surtout pas conclure totalement, quelques réflexions complémentaires :
« Les pratiques ont un besoin essentiel d’encadrement de qualité »
Lire les actes du colloque :
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